domaine lou couquihado (Violès Vaucluse) |
le 21/12/2006 11:20 |
Note : -/10
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Madame la speakerine,
Vous nous aviez informé par e-mail de l'engagement de votre mari(n) à la ROUTE DU RHUM.
Quelle surprise, nous ne connaissons pas votre époux, mais nous
l'aurions plus facilement imaginé avec une crosse et des patins. Mais
le journal Vaucluse-Matin, qui n'est autre que le Dauphiné-Libéré de
notre secteur; au travers des articles qu'il a consacré au "régional de
l'étape" nous a expliqué le pourquoi de cette vocation maritime.
Honnêtement, nous n'apprécions pas tellement l'eau salée, mais ces
hommes et femmes sur leurs drôles de machines nous paraissaient un peu
comme des extra-terrestres et leurs exploits, vu à la télé (merci
Thalassa) étaient pour nous signes de rêves, de liberté et d'un peu de
folie.
Hors grâce à votre invitation, nous avons pu en suivant fidèlement le
journal de bord, essayer d'un peu mieux comprendre "comment ça marche"
même, si les béotiens que nous sommes ont bien du mal à assimiler les
termes techniques, sauf quelques uns lus dans les albums de Tintin
(merci capitaine Haddock). A ce propos, j'ai beaucoup aimé le terme
pétole. Maintenant, je ne dirais plus : l'absence totale de vent dans
une atmosphère chaude et hyper humide explique la qualité médiocre du
millésime 2002, je dirais simplement la pétole de 2002.
Nous avons un point commun avec les marins, nous sommes totalement
tributaires de la météo, sauf que chez nous une erreur de stratégie n'a
pas les mêmes conséquences qu'en pleine mer. D'ailleurs à ce propos
nous avons compris à quel point il était dur et difficile de faire
avancer un voilier par n'importe quel temps et en plus c'est une
course. Au début nous suivions attentivement le classement et puis peu
à peu, au fil des événements , météo, casse, ofni..., l'aventure
humaine nous a semblé largement prendre le pas et l'intérêt d'être
quelques places devant ou derrière bien secondaire.
Merci à Hervé de nous avoir fait partager en toute simplicité son
aventure, ses sentiments et merci à vous qui avez dû aussi vivre une
période trés particulière.
Au fait, l'Astragale sera-t-il un jour dans un port méditerranéen, pourrons nous voir à quoi ressemble un pogo 40 ?
Encore bravo et merci.
Bernadette, Jean-Loup, Théo et Quentin GUIGUE.
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